Patrimoine historique

  • Le vieux clocher roman :

Le vieux clocher roman de style lombard est le dernier vestige de l'église prieurale édifiée au XI e siècle. Le prieuré clunisien d'Artas placé sous le vocable de Saint Pierre serait mentionné dans une bulle du pape Urbain II, en 1095.
En 1835, le cloître fut démoli. Seule une partie fut conservée pour y installer la mairie et l'école.
Ce dernier bâtiment vétuste fut rasé, à son tour, en 1900, pour céder la place à la construction de l'école de filles.
D'après un compte rendu de visite, en 1331, on apprend que "les gens du Dauphin de Viennois ont endommagé la ville et le prieuré. La ville fut incendiée du fait de la guerre des gens du Comte (de Savoie) et du Dauphin".
Deux têtes sont sculptées sur le chapiteau d'une colonnette du vieux clocher. Celle qui est tournée vers l'extérieur tire la langue aux habitants ...


Patrimoine naturel

  • Le marais de Charavoux

Le marais de Charavoux classé en zone ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Faunistique et Floristique) dans les années 1980 fait, aujourd'hui, l'objet d'un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB).
Cet espace naturel qui s'étend sur une surface de 26 ha présente une mosaïque de milieux humides : bois, prairies, roselières et étangs qui accueille une faune d'une grande diversité.
 

  • La Pierre du diable

La Pierre du diable est un volumineux bloc erratique déposé par les glaciers qui recouvraient notre région au cours de l'ère quaternaire (entre - 30 000 et - 14 000 ans).
D'après la légende le diable aurait eu le projet de détourner le cours du Rhône avec ce rocher et aurait fait le pari avec Dieu d'accomplir ce prodige avant le chant du coq, au cours de la nuit la plus courte de l'année : celle du solstice d'été. Réveillé par des éclairs, un coq aurait contrarié son projet. De colère, le diable fendit le rocher tandis que sa mule, d'une ruade, laissa l'empreinte (bien visible !) d'un sabot.
La Pierre du diable est un agréable but de promenade balisée. 
 

Berceau de la Fête des mères

1906: Première Fête des mères à Artas

A l'initiative de Prosper Roche, fondateur de l'Union Fraternelle des Pères de Famille Méritants d'Artas, une cérémonie en l'honneur de mères de familles nombreuses eut lieu, pour la première fois, à Artas, le 10 juin 1906. Deux mères ayant chacune 9 enfants reçurent, ce jour-là, un prix de "Haut mérite maternel".
Le diplôme original imaginé par Prosper Roche est conservé dans la bibliothèque de l'Institut de France avec les archives de l'association dont les statuts prévoyaient l'organisation d'une fête annuelle.
En France, une "Journée Nationale des Mères de familles nombreuses" fut créée en 1920. Quelques années plus tard, elle deviendra Journée des mères avant que le gouvernement de Vichy la popularise par des cérémonies officielles et des encouragements pour que les enfants préparent une "surprise pour maman" ...